Chronologie: Le choix du lieu de sépulture.



LE CHOIX DES INVALIDES



"Je désire que mes cendres reposent sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français que j'ai tant aimé" écrivait Napoléon dans son testament à Sainte-Hélène en 1821.

Et les années passèrent … jusque l'après-midi du 12 mai 1840.






Entre les discussions d'un congé à accorder à monsieur SCHNEIDER député de la Moselle et la poursuite des délibérations sur le projet de loi relatif aux sucres, le président de la Chambre des députés, Paul Jean Pierre SAUZET, donne la parole à monsieur de RÉMUSAT, ministre de l'Intérieur, pour une communication du gouvernement :

Messieurs, le Roi vient d'ordonner à Son Altesse Royale, monseigneur le prince de Joinville, de se rendre avec sa frégate à l'île de Sainte-Hélène pour y recueillir les restes mortels de l'empereur Napoléon.

Nous venons vous demander les moyens de les recevoir dignement sur la terre de France et d'élever à Napoléon son dernier tombeau …


A l'issue de cette communication, le ministre de l'Intérieur donne lecture du projet de loi :


Projet de loi
relatif à l'ouverture d'un crédit de un million pour la translation
des restes mortels de l'empereur Napoléon



Article premier : Il est ouvert au ministère de l'Intérieur, sur l'exercice de 1840, un crédit de un million pour la translation des restes mortels de l'empereur Napoléon à l'église des Invalides et pour la construction de son tombeau.

Article 2 : Il sera pourvu à la dépense, autorisée par la présente loi, au moyen des ressources accordées par la loi des Finances du 10 août 1839, pour les besoins de l'exercice de 1840.

Pour mener à bien cette opération politico médiatique, la Chambre des députés nomme une commission chargée du bon déroulement des choses, composée ainsi :
- maréchal CLAUZEL (rapporteur de la commission),
- les comtes Mathieu de la REDORTE et de LAS CASES,
- les généraux SCHNEIDER, SUBERVIE, DURRIEU et BACHELU,
- messieurs César BACOT et de SALVANDY.

Entre autres sujets, la commission eut à plancher sur le lieu de la sépulture de Napoléon. Bien que l'article premier du projet de loi soit suffisamment explicite quant au souhait du gouvernement pour la destination des cendres de Napoléon, certaines voies s'élevèrent pour proposer d'autres endroits.



Dès le 15 mai, un sieur MALLET envoyait une requête à la commission qui était un véritable plaidoyer contre les Invalides, mais aussi contre l'Arc de Triomphe de l'Etoile et l'église de la Madeleine. Jugeant que c'était une question d'art et de goût il demandait de s'en remettre aux artistes pour le lieu qui serait choisi et proposait de retenir plutôt le Mont Valérien, les hauteurs de Chaillot là ou l'Empereur avait voulu ériger un palais au Roi de Rome ou encore le parc Monceaux, mais surtout d'éviter les Invalides car cela ferait à rire l'univers tout entier.

Le même jour, un groupe de citoyen s'adressait au maréchal CLAUZEL et déconseillait à la commission de retenir l'église de la Madeleine mais suggérait le Panthéon comme lieu de sépulture.


Sans plus tarder, les habitants de Saint-Denis entrent en lice et prennent, bien évidemment, fait et cause pour la basilique et envoient une pétition à la Chambre des députés. Compte tenu des motifs retenus qui prenaient au pied de la lettre les volontés de l'Empereur, le texte mérite d'être reproduit :


Les habitants de la ville de Saint-Denis
A messieurs le président et les membres de la Chambre des députés,


Messieurs,

La résolution sublime, le grand acte de réparation que le gouvernement vient de proclamer du haut de la tribune en réclamant de l'Angleterre les dépouilles mortelles de Napoléon ont retenti dans la France entière ; tous les cœurs vraiment français ont tressailli d'une vive et sainte allégresse. Mais au milieu de la satisfaction générale, une question préoccupe et divise les esprits sur l'emplacement le plus convenable pour ériger le tombeau qui doit recueillir ces précieuses cendres et les transmettre à la postérité.

Nul doute que le Dôme des Invalides ne soit digne, sous bien des rapports, de recevoir ce monument sacré. Sous ses voûtes glorieuses reposent les lieutenants, les compagnons du grand homme ; de vieilles illustrations militaires, de braves défenseurs de la patrie s'y trouvent réunis. Mais Napoléon fut empereur et roi ; Napoléon avait, lorsqu'il gouvernait la France, choisi lui-même sa dernière demeure. En faisant, à grands frais, restaurer la basilique de Saint-Denis, il y désigna et fit aménager le caveau qu'il destinait à sa sépulture. Ce caveau existe encore aujourd'hui, l'entrée seule en a été murée, les portes de bronze sont conservées. A ce titre de souverain légitime, que le malheur n'a pu lui ravir, que l'histoire a consacré à tout jamais, sa place n'est-elle pas marquée dans cette enceinte ! Peut-elle être ailleurs qu'au centre des sépultures royales que lui-même avait confiées à la garde d'un chapitre créé par lui et exclusivement chargé de donner aux cérémonies religieuses la solennité qu'exigent les mânes illustres qu'on y dépose.

Si les ombres de Charlemagne, de saint Louis, de Louis XII, de François Ier, de Henry IV pouvaient sortir de la nuit des tombeaux, elles se rallieraient autour de celle de l'empereur pour rendre hommage à son vaste génie et lui donner l'accolade fraternelle, car la race des héros couronnés ne font qu'une seule et même famille.

En déposant les cendres de Napoléon auprès de celles des souverains qui ont illustrés la France, qui ont été les pères du peuple et l'orgueil de la patrie, la nation remplirait un pieux devoir, exécuterait à la lettre les dernières volontés du grand homme, puisque Saint-Denis est sur les bords de la Seine et que c'est dans cette ville qu'il pensait devoir être enseveli.

Pénétrés de cette vérité, les habitants de Saint-Denis, aussi honorés que fiers de posséder ce précieux dépôt qu'ils conserveraient avec vénération, viennent, au nom de l'illustre défunt, réclamer pour ses restes mortels la sépulture des rois, non comme une faveur spéciale, mais bien comme une juste et noble satisfaction due à la mémoire de celui qui a tant fait pour la civilisation et la gloire de son pays. Ils osent espérer que cette réclamation trouvera de la sympathie dans la Chambre, qu'elle y sera favorablement accueillie et fortement appuyée par les honorables membres dont elle est composée.


Saint-Denis, le 17 mai 1849
(suivent les signatures)



Un certain VIGUE proposait, quant à lui, de retenir le parvis de l'Arc de Triomphe tandis qu'un dénommé LISSE optait pour le sommet. D'autres militaient pour le Champ de Mars, la place de la Bastille et même le remplacement de l'obélisque de la place de la Concorde par le tombeau de Napoléon.

Toutefois, la proposition la plus étonnante - et la plus originale - revient à monsieur RENAUD, de Champlemy dans la Nièvre, qui pensait alors préférable de placer la sépulture impériale au centre de l'île Louvier (1) : "Le calme de ce lieu et sa situation isolée, entre les deux rives de la Seine, donneraient au tombeau un caractère de grandeur et d'originalité parfaitement en rapport avec le génie que la France veut honorer."



Le 21 mai, le maréchal CLAUZEL présentait son rapport devant la commission, qui l'approuvât à l'unanimité le lendemain. Il ne restait plus qu'au vieux maréchal de le présenter à la Chambre des députés le surlendemain.

Ce samedi 23 mai, Nicolas Ferdinand Marie Louis Joseph MARTIN [dit Martin du Nord] député du Nord et vice-président de la Chambre des députés, donne la parole au maréchal, débris des guerres napoléoniennes :

Messieurs, c'est avec une émotion que vous comprendrez facilement chez un vieux soldat que je viens rendre compte du travail de votre commission sur le projet de loi relatif à la translation des restes mortels de l'empereur Napoléon.

Vous savez quel tressaillement unanime de joie et de reconnaissance saisit cette assemblée aux premiers mots de cette noble et pieuse pensée du gouvernement.

Il ne pouvait donc y avoir divergence d'opinion, parmi vos commissaires, sur l'acte imposant et national que proclame cette loi. Comme vous aussi, messieurs, nous nous associons à tous les sentiments exprimés par le gouvernement de Sa Majesté britannique dans cette circonstance solennelle. Dans la promptitude de sa réponse vous avez reconnu une preuve de son désir d'effacer jusqu'à la dernière trace de ces animosités nationales qui, pendant la vie de l'empereur, armèrent l'une contre l'autre la France et l'Angleterre. La France répond par un vœu unanime à celui du peuple anglais pour que, si de pareils sentiments existent encore quelque part, ils soient ensevelis dans la tombe où les restes mortels de Napoléon vont être déposés.

Mais je dois le dire, l'unanimité n'a pas été aussi rapide sur la manière dont ce grand acte doit être accompli, ni sur le choix du lieu où doivent reposer les cendres de Napoléon. C'est avec une vive reconnaissance que nous avons vu le roi charger un de ses fils de la haute et sainte mission de transporter en France le cercueil de l'empereur. Il a montré au monde que son cœur avait les mêmes sympathies et professait la même admiration que la France, et c'est cette union qui fait toujours la force des peuples et des rois. Mais nous avons pensé que ce serait peut-être un hommage insuffisant qu'un navire isolé soit chargé de cette précieuse dépouille et nous en avons conféré avec monsieur le Président du Conseil. La réponse a été telle que nous la désirions. Il nous a répondu que d'autres navires doivent accompagner la frégate de monsieur le prince de Joinville. Le convoi aura la majesté convenable à celui qui fut notre empereur.

Nous avons désiré qu'une escadre allât rallier en mer le funèbre convoi et lui fit escorte jusqu'à ce qu'il eut touché le sol de la patrie où l'attend le plus magnifique cortège qui puisse suivre un cercueil ; c'est celui que lui feront l'enthousiasme et le respect du peuple français. Sous ce rapport, messieurs, nous avons trouvé dans les ministres une sympathie empressée à répondre à tous nos désirs. Mais lorsque le choix du lieu où doit reposer l'Empereur a fixé notre sollicitude, nous nous sommes trouvés incertains entre le droit qu'il a de régner sur tous le monuments et le droit aussi que les monuments eux-mêmes paraissent avoir de réclamer cet illustre dépôt.

Toutes les causes ont leur représentants et leurs défenseurs : le Panthéon qui appartient à tous les grands hommes ; la Madeleine qui n'appartient à personne et qui pourrait à bon droit n'appartenir qu'à lui ; l'Arc de Triomphe qui donnerait à Napoléon pour épitaphe les noms de tous ses généraux et la liste de toutes ses victoires ; la Colonne qui fut son œuvre tout entière, et enfin la basilique de Saint-Denis qui le réclame comme souverain légitime et qui, depuis trente ans, se tient toute prête à le recevoir dans la tombe qu'il avait lui-même ordonnée.

Nous avons longtemps hésité, messieurs, tant nous avons craint que notre choix ne fût pas à la hauteur du vœu national, mais nous nous sommes enfin réunis à la pensée du gouvernement en faveur des Invalides par les motifs mêmes qui l'avaient déterminée et qui vous frapperont tous. Le recueillement du lieu, la majesté de l'édifice, la grandeur de ses souvenirs, l'isolement de la vaste partie de l'église où la tombe doit reposer et où n'ont été admis encore que les restes de Vauban et de Turenne qui durent à la volonté de Napoléon cet illustre asile, justifient pleinement un pareil choix. Ce qui le justifie davantage, messieurs, c'est cette garde glorieuse de vieux soldats de nos armées, de vétérans du passé et de l'avenir, d'un maréchal enfin, qui se trouve assurée à Napoléon. Sans doute, il n'est pas seulement pour nous le grand capitaine, nous voyons en lui le souverain et le législateur, mis plus nous l'honorons en roi, plus nous désirons que sa tombe ne reste pas solitaire ; et quelle autre garde vouloir pour lui que cette famille militaire qui est destinée à se perpétuer toujours en se recrutant dans les rangs de nos armées, de braves mutilés qui auront marché glorieusement sur les traces des soldats de Marengo et d'Austerlitz.

Déjà d'ailleurs, le génie de Napoléon est partout empreint à l'Hôtel de Invalides. C'est lui qui y a fait déposer les deux lieutenants illustres de Louis XIV. C'est lui qui a chargé la voûte de tous ces drapeaux qui attestent nos cent victoires. C'est là enfin qu'il fit la première distribution de la Légion d'honneur. Ce dôme se rattache donc de tous côtés à sa mémoire et deux de nos grandes institutions seront honorés par notre choix les Invalides mêmes et la Légion d'honneur.

Telles sont les considérations qui ont enfin réuni les suffrages de votre commission, touchée aussi, nous devons le dire, du désir de prêter un loyal et unanime appui au gouvernement dans cet hommage solennel dont il a eu la glorieuse initiative.

Napoléon reposera donc aux Invalides, mais seul, et c'est pour cela que nous avons introduit dans la loi un article qui porte que le tombeau sera placé sous le dôme et que ce dôme, ainsi que les chapelles qui l'entourent, seront exclusivement réservés à la sépulture de l'empereur Napoléon, sans que jamais, à l'avenir, un autre cercueil y puisse prendre place. Nous avons désiré aussi qu'une statue équestre de l'empereur soit enfin érigée sur l'une de nos places publiques, honneur qui appartient aux têtes couronnées et qui manque encore à Napoléon.

Un examen plus mûr des dépenses nécessaires pour la translation, les funérailles et le monument a fait connaître l'insuffisance du premier crédit qui avait été demandé par le ministère.

Nous proposons à la Chambre d'allouer un million de plus.

La France entend que ces illustres obsèques et le monument qui doit les consacrer soient dignes de Napoléon et dignes d'elle.

Tout cela sera fait, messieurs, grâce à la sympathie personnelle du roi pour cette illustre mémoire, qui lui a fait accueillir avec empressement cette solennelle occasion de la consacrer.

Cela sera fait grâce à l'activité du ministère, qui a voulu pour ce grand homme cette éclatante justice.

Toute cela sera fait grâce à vous, messieurs, grâce aux deux chambres dont les votes unanimes accueilleront, nous en sommes certains, la loi qui doit nous rendre tout ce qui reste de l'homme qui a tant fait pour la France. Il appartenait à la royauté de Juillet de restituer au héros national l'asile du sol de la patrie, et il appartient à la France calme et libre de montrer la liberté juste envers la gloire.


Toutefois, on ne peut pas écrire que ce rapport, très pompeux et ampoulé, fut accueilli avec une unanimité débordante par les députés. Selon l'usage, le président de séance ordonna l'impression du texte afin que les députés puissent l'étudier pour le vote final. La discussion fut fixée au mardi 26 mai suivant sous la présidence de monsieur SAUZET, président de la Chambre.

La parole fut donnée à Alexandre Olivier GLAIS de BIZOIN, député des Côtes-du-Nord, pour un long discours, puis à Marie Louis Alphonse de LAMARTINE : "… Recevons-les avec recueillement, mais sans fanatisme … je ne suis pas de cette religion napoléonienne, de ce culte de la force que l'on voit, depuis quelque temps, se substituer à la religion sérieuse de la liberté …".

Reprenant toutes les propositions de sépulture, LAMARTINE ne prit position sur aucun lieu particulier : "… Je trouve des inconvénients sérieux à tous ces emplacements :

Aux Invalides ? Cela n'est pas définitif, cela pourrait bien n'être qu'une magnifique station, un entrepôt funèbre où une opinion plus passionnée irait un jour le reprendre pour le porter je ne sais où …
Sous la colonne de la place Vendôme ? Cela ne se peut pas … ce serait un rassemblement en permanence …
Au Panthéon ? Je l'ai dit tout à l'heure : c'est une tombe trop banale et trop profanée …
A Saint-Denis ? C'est le sépulcre des rois, la tombe des dynasties, il l'avait préparé pour la sienne. Il y serait seul …
A l'Arc de Triomphe de l'Etoile ? C'est trop païen …

… Mais soit que vous choisissiez Saint-Denis, le Panthéon ou les Invalides, souvenez-vous d'inscrire sur ce monument, où il doit être à la fois soldat, consul, législateur, empereur, souvenez-vous d'y inscrire la seule inscription qui réponde à la fois à votre enthousiasme et à votre prudence, la seule inscription qui soit faite pour cet homme unique et pour l'époque difficile où vous vivez : A Napoléon seul …"


Le président donne ensuite la parole au député de l'Aisne, Hyacinthe Camille Odilon BARROT avant de procéder aux votes des articles du projet de loi.

Article premier : Il est ouvert au ministre de l'Intérieur, sur l'exercice 1840, un crédit spécial d'un million pour la translation des restes mortels de l'empereur Napoléon, à l'église des Invalides, et pour la constitution de son tombeau

Article adopté

Article 2 : Le tombeau sera placé sous le dôme, exclusivement réservé, ainsi que les quatre chapelles latérale, à la sépulture de l'empereur Napoléon. A l'avenir, aucun autre cercueil ne pourra y prendre place"

Article adopté

Article 3 : Il sera érigé une statue équestre à l'empereur Napoléon sur une de nos places publiques

Article non adopté

Article 4 : Il sera pourvu à la dépense autorisée par la présente loi au moyen des ressources accordées par la loi de finances du 10 août 1839 pour les besoins de l'exercice de 1840

Article adopté

Le président fait alors procéder au scrutin sur l'ensemble du projet et le long défilé des députés à la tribune commence :
- Nombre de votants : 345
- Majorité absolue : 173
- Boules blanches (oui) : 280
- Boules noires (non) : 65
"C'est soixante cinq de trop" s'écrie Marie Philippe Aimé de GOLBERY, député du Haut-Rhin ; le texte était donc adopté.


Pour la forme, la Chambre des pairs, présidée par Étienne Denis PASQUIER Chancelier de France, se prononçât le samedi 6 juin 1840 dans l'après-midi :
- Nombre de votants : 120
- Boules blanches (oui) : 117
- Boules noires (non) : 3
Le projet est adopté


Le mercredi 10 juin 1840, le roi Louis-Philippe sanctionnait la loi relative à la translation des restes mortels de Napoléon aux Invalides. Le texte fut publié au Moniteur du dimanche 14 juin 1840



Références :
- "Le retour des cendres" ; Jean Boisson, 1973, Etudes et recherches historiques, Paris


(1) L'île Louvier


La partie la plus propre des bords de Seine s’appelait l’île Louvier. Aujourd’hui disparue, elle était la jumelle de l’île Saint-Louis, mais fut rattachée à la rive droite en 1843. Alors lorsque vous marcherez sur le Boulevard Morland, n’oubliez qu’il y a plus de 200 ans, vous auriez été un insulaire.

Explication complète et source.


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Depuis 1843, cette île n'existe plus.
Elle était située vers l'actuel boulevard Morland,c'est-à-dire sur la rive droite par rapport à la Seine, derrière Notre-Dame, à la pointe de l'île Saint-Louis.
C'est juste après l'actuel pont de Sully, dans l'axe du boulevard Henri IV; l'île Louvier correspond en gros au bloc compris entre le quai Henri IV et le boulevard Morland.


© Présentation, texte et photo de Thinap


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