Cimetière de Langres.









Tombe mal entretenue, inscriptions quasiment illisibles.

Jean-Antoine de Montarby, né le 3 septembre 1780, breveté page du grand-maître de l'ordre de Malte. Il entra au service dans le 9* régiment de dragons le 27 mars 1803, fit 2 campagnes sur les côtes, puis les campagnes d'Autriche en 1804 et 1805, de Prusse et de Pologne en 1806 et 1807, d'Espagne en 1808, d'Autriche en 1809, de Russie en 1812, de Saxe en 1813, de France en 1814 et de Belgique en 1815.
Après être successivement passé par tous les grades, il est devenu chef d'escadron capitaine dans les dragons de la Vieille-Garde.
Membre de la Légion d'Honneur, il a été fait officier dans le même ordre sur le champ de bataille en 1814, et, la même année, il a été créé chevalier de l'ordre de Saint-Louis.
Dans les nombreuses affaires où il s'est trouvé, il a reçu plusieurs blessures et contusions, et a eu quatre chevaux tués sous lui.
Il a épousé, 1* par contrat du 30 décembre 1817, passé devant Vingtain, notaire à Paris, Marie-Claudine-Louise Ferroussat, veuve du baron Maupetit, maréchal-de-camp;
2° par contrat du 13 juin 1825, passé devant Vincent, notaire royal à Dampierre, Charles-Benigne-Gertrude de Simony, fille de Jean-Félix de Simony, chevalier.
Décédé le 24 mars 1863 ?

Source:
Histoire généalogique et héraldique des pairs de France (1831)
Par Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles
VOLUME 11








AUBERT François né le 24/4/1778 à Langres, décédé le 17/8/1855 à La Motte. Son père exerçait la profession d’avocat au parlement sous l'ancien régime. Le légionnaire était colonel d'artillerie de la garde impériale, baron. Physiquement il était de cheveux bruns - front bas - nez gros - yeux gris - bouche moyenne - menton rond - visage ovale - taille 169 -. Etait à l'école Polytechnique en 1798. Il est incorporé au 8e régiment d’artillerie à pied. Capitaine (1807), membre de la Légion d’honneur la même année, passé dans l’artillerie à pied de la garde (1808), il est blessé à Wagram, puis à La Moskowa – capitaine-commandant de la 2e compagnie du 4e bataillon de l’artillerie à pied, en 1812. Officier de la Légion d’honneur (1812), chevalier d’Empire (1813), il passe chef de bataillon dans la Jeune garde, avant d’être blessé à Bautzen et à Dresde. Chef d’état-major de l’artillerie de la garde (1815), il commande ce corps aux Cent-Jours. Frère d’Aubert Jean Baptiste, et fils de Jean Baptiste, avocat, et de Maillard Jeanne Marie Elisabeth.

Sources :
Chirol ; X ; Annuaire 1811 ; BH notice Aubert ; Aigle





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