Drouet cyril a écrit :
Vous ne manquez pas d’air. Quand j’ai cité Napoléon pour nuancer le propos de Poliakov sur son catéchisme napoléonien de l’antisémitisme, vous m’avez répondu : « Quel est l'intérêt de cette remarque ? »
D’où l’échange qui a suivi sur la malheureuse phrase de Poliakov.
Ce n'était pas pour nuancer, mais pour contredire. Le simple fait que vous qualifiez cette phrase de malheureuse laisse entendre une fois de plus que vous avez porté un jugement sans appel, alors que cette phrase exprimait une réalité : Napoléon a un nombre de fois non négligeable énoncé des propos hostiles aux Juifs.
Certes, Léon Poliakov a choisi une formule un peu ironique pour énoncer cela, mais j'imagine que, pour un Juif comme Léon Poliakov, qui a échappé de peu à la mort dans un camp de concentration, ce n'a pas dû être facile tous les jours de se plonger dans la lecture de tous les propos odieux et stupides qui ont été écrits sur les Juifs depuis des siècles. Alors, s'il se lâche un peu parfois en rédigeant son texte, ça me paraît compréhensible et ce n'est pas vraiment choquant.
Drouet cyril a écrit :
D’une part, je n’interviens pas sur tous les fils, et sans doute parce qu’il suffit d’ouvrir les ouvrages de Lentz pour s’apercevoir qu’il ne passe pas sous silence le rôle la Révolution dans l'émancipation des Juifs.
Sauf qu'il est probable que la majorité des gens qui lisent la chronique de Lentz sur Internet où il passe sous silence le rôle de la Révolution dans l'émancipation des Juifs ne feront pas la démarche d'ouvrir ses livres pour se rendre compte qu'il n'y dit pas la même chose que ce qu'il écrit sur Internet. Il aurait donc été bien plus utile que vous en fassiez la remarque sur un forum où cette chronique avait été relayée plutôt que de vous lancer dans la critique du texte publié sur le site marocain dont tout le monde savait très bien que c'était du n'importe quoi.
Drouet cyril a écrit :Je me suis déjà exprimé là-dessus.
Comme d'habitude, vous vous êtes exprimé avec des citations. Mais avec des citations qui ne clarifiaient pas les choses, Régnault restant dans le vague sur les "différences les plus tranchantes" à faire disparaître. En plus, il s'est avéré dans la suite du débat que Régnault ne partageait pas entièrement les vues de Napoléon et qu'au contraire, il avait participé à la résistance du Conseil d'Etat pour maintenir certains acquis de la Révolution auxquels il avait été partie prenante.
Et comme vous vous refusez à préciser si vous n'étiez pas conscient de cela au moment où vous avez fait cette citation ou si vous avez simplement oublié de le signaler ou enfin si vous l'avez fait délibérément, vous réfugier derrière le fait que vous vous êtes déjà exprimé là-dessus ressemble à une échappatoire plutôt maladroite.
Drouet cyril a écrit :
Oui, je pense que Lentz commet une erreur en mettant le mot dans la bouche de l’Empereur, mais il n’en commet pas en parlant de volonté d’assimilation quand il aborde la politique napoléonienne vis-à-vis des Juifs.
Le terme employé par Napoléon est "régénération" que Léon Poliakov traduit par "déjudéisation", ce qui me paraît plus proche de ce à quoi Napoléon et consorts voulaient aboutir que le terme d'assimilation. Employer le terme d'assimilation plutôt que celui de "régénération" donne l'impression que les préjugés à l'égard des Juifs étaient fondés et qu'une élimination des différences était nécessaire. Le seul problème réel clairement identifié qu'il fallait résoudre était le problème de l'usure, mais comme l'expliquait le préfet du Mont-Tonnerre "il n'y a de pires Juifs, à Mayence, que certains Chrétiens."
Drouet cyril a écrit :
Peut-être parce que vous adorez la contradiction pour la contradiction tout en ne supportant pas d'être contredit ? Juste une hypothèse...
C'est amusant que vous fassiez cette réflexion, vous qui êtes anti-napoléonien avec les napoléoniens, et napoléonien avec ceux que vous considérez comme des anti-napoléoniens.
Et jusqu'à présent, on ne peut pas dire que ni vous ni Cipriani n'avez apporté des arguments pour contredire ce que j'ai dit.
Drouet cyril a écrit :
C’est juste une question de rigueur sur des points qui doivent obligatoirement attirer l’attention. Un historien non spécialiste de la période napoléonienne écrit que Napoléon avait la volonté de priver les Juifs dans leur ensemble de leurs droits civiques, et vous dites amen. Quelle misère…
Comme il fallait s'y attendre, vous ne tenez aucun compte de ce que j'ai écrit et qui relativise l'importance de cette exonération des Juifs non-propriétaires d'une mesure qui de toute façon n'a pas été appliquée.
Drouet cyril a écrit :
Après Frédéric Staps, l'anti-napoléonien primaire
Là, vous essayez de rivaliser de mauvaise foi avec Joker.
Drouet cyril a écrit :Votre explication qui suit et à laquelle il est inutile de donner de l'importance n'a aucun sens.
Ok, vous n'êtes pas capable de vous rendre compte qu'il y a un conflit d'intérêt. Sans doute n'avez-vous jamais été confronté au dilemme de devoir choisir entre dire la vérité et servir les intérêts de votre employeur ?
Drouet cyril a écrit :
Si, si ; comme je connais bien votre habilité à la pirouette plus ou moins maîtrisée.
Il ne s'agit nullement d'une pirouette. Le texte sur lequel réagissait Thierry Lentz ne valait même pas la peine qu'on s'y attarde, surtout pour le faire avec tant de maladresse et d'animosité.
Drouet cyril a écrit :Je ne sais pas ce que pense Cipriani, mais j’ai effectivement un peu de mal avec les hors-sujets systématiques qui font partir une discussion dans tous les sens et la rende très vite illisible (manière habituelle de noyer le poisson…). J’en commets moi-même, et souvent en conséquence il m’arrive d’ouvrir de nouveaux fils de discussion.
Dans le cas présent, c'est en fait Cipriani qui a commencé avec son allusion maladroite et intempestive à Claude Ribbe qui n'avait rien à faire dans ce sujet, mais c'est un peu obsessionnel chez lui de faire des amalgames qui ne servent à rien qu'à empoisonner le débat.

Quant à votre technique qui consiste à ouvrir un nouveau fil chaque fois que quelqu'un fait allusion à autre chose, ce n'est pas vraiment une bonne solution car on se retrouve avec un tas de fils dont on ne comprend pas l'origine et qui se terminent aussitôt commencé.
De toute façon, c'est une technique que vous ne pouvez guère utiliser pour contrer mon habitude des "hors-sujets", car généralement, ce que vous considérez comme hors-sujet dans ce que j'écris sont des allusions à d'autres périodes de l'histoire que l'histoire napoléonienne.
Drouet cyril a écrit :Restez à votre place « Frédéric Staps » ! vous ne connaissez rien à rien sur l’état de mes connaissances sur les autres périodes.
Inutile de vous sentir vexé par ma remarque. Vous avez d'énormes connaissances sur la période napoléonienne. Il est impossible que vous puissiez avoir les mêmes connaissances sur les autres périodes.
Drouet cyril a écrit :BRH sors de ce corps !!!
Ne me faites pas croire que vous n'avez pas une certaine opinion de vous-même.
Drouet cyril a écrit :Elle est pourtant symptomatique de la médiocrité de vos connaissances sur la période impériale.
Ça, c'est vraiment le propos stupide et grossier indigne de quelqu'un de votre intelligence. Comment pouvez-vous vous abaisser à ce point ?
Drouet cyril a écrit :Tout dépend de quelle pensée vous voulez parler. Les pistes formulées dans la missive du 6 mars 1806 (et auxquelles s’est opposé le Conseil d’Etat) sont une chose, la suite en est une autre.
Vous avez cité des textes de Régnault pour expliquer ce qu'était l'intégration ou l'assimilation des Juifs telles que les concevait Napoléon, sans préciser qu'il pouvait y avoir des divergences de vue entre lui et Régnault.
Drouet cyril a écrit :
Le mentaliste est de retour !
Je voulais vous laisser le bénéfice du doute sur les raisons pour lesquelles vous n'aviez pas précisé que Régnault ne partageait pas entièrement les vues de Napoléon, mais apparemment vous préférez passer pour quelqu'un qui avait tu cette information en connaissance de cause plutôt que d'admettre que cela vous avait échappé.
Vous préférez peut-être plutôt crever que de revenir à une conversation sur des bases plus apaisées ?

« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? »