Sans doute la dernière phase de la réponse.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Aaaaaaaaaah, Rigoumont me manque !
Cette exclamation a-t-elle un rapport avec ce qui précède ?
Admirateur-du-XXIe a écrit :Merci, je suis au courant.
On ne dirait pas.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Une des seules interventions des Anglais.
Non, ce n'est pas la seule. Il y a d'abord la guerre maritime où Napoléon ne sera jamais vainqueur, ce qui l'empêchera de contraindre l'Angleterre de se soumettre à ses conditions de paix, contrairement à tous les autres pays qu'il a pu vaincre sur terre et dont il redessinera les frontières ou confisquera le trône à sa guise.
Il y a aussi l'intervention au Danemark avec le bombardement de Copenhague dont les napoléoniens ne parlent jamais (alors que ce n'est pas une action très glorieuse des Anglais) parce que cela ne leur semble pas concerner directement Napoléon.
Il y a encore le débarquement en Hollande en 1809, où les Anglais seront contraints de battre en retraite non pas face aux armées françaises, mais face à une épidémie de malaria.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Le plan de prise du pouvoir était sensé se passer sans la guerre habituelle, sauf qu'elle a eut lieu après. C'est pourquoi je vous dis qu'il n'y a pas de style Napoléon.
Mais si, justement, il y a un style Napoléon. Si en Espagne, rien n'a marché comme prévu, c'est que justement Napoléon a essayé de faire dans un style différent qui ne lui convenait pas du tout. Gagner des batailles rangées face aux armées des nations adverses, c'est tout à fait son truc (sauf à la fin quand ses adversaires commencent à comprendre comment ils fonctionnent et lui donnent une réplique adaptée à sa manière de faire la guerre). En revanche, quand il doit écraser une guérilla comme en Espagne ou au Tyrol ou qu'il a en face de lui une armée qui se dérobe sur des centaines de kilomètres ou qu'il doit affronter un hiver épouvantable, ça ne va plus aussi bien, voire ça tourne au désastre.
Admirateur-du-XXIe a écrit :C'est même vous qui me l'avez dit !!
Ça m'étonnerait que j'ai dit ça. Et certainement pas en 1800.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Je vous ait dit « l'Autriche et l'Angleterre ont refusé de faire la paix suite aux propositions de paix de Napoléon » et vous m'avez dit que de toute façon il allait la faire pour pouvoir imposer ses conditions. Oh là là !!!!
A mon avis, vous mettez ensemble des choses qui n'ont pas été dites en même temps. Si vous m'aviez parlé de "propositions de paix de Napoléon", je ne pouvais que vous répondre : "Quand Napoléon a-t-il fait des propositions de paix à des adversaires qu'il n'aurait pas vaincu au préalable ?" La seule fois où il a signé une paix sans avoir vaincu son adversaire, c'est la paix d'Amiens en 1802 avec l'Angleterre et je ne pense pas que c'est Napoléon qui a pris l'initiative de proposer la paix. Ensuite quand Fouché essaiera de sa propre initiative d'entamer des négociations avec l'Angleterre, il se fera virer de son ministère.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Et citez-moi chronologiquement svp, parce que si je n'étais pas en accord avec moi-même je ne m'y retrouverai pas.
Effectivement, vous ne devez pas vraiment vous y retrouver. Il faut dire qu'attendre six mois entre deux réponses, ça n'aide pas vraiment...
Admirateur-du-XXIe a écrit :Non, vous ne savez juste pas que ce sont les chimistes suisses qui ont inventé Internet.
Jusqu'à nouvel ordre, le MIT est aux Etats-Unis. Quant au CERN, même s'il est basé à Genève, ce sont des PHYSICIENS (et pas des chimistes) européens qui y travaillent et pas seulement des Suisses.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Vous pouvez trouver ma référence dans les premiers chapitres de Anges & Démons, de Dan Brown (auteur du Da Vinci Code).
Citer un roman comme source de connaissance, c'est déjà un peu limite, surtout qu'il n'est pas très difficile de vérifier l'explication par ailleurs (comme par exemple Wikipédia, même si c'est aussi une source d'information d'une fiabilité relative), mais si en plus, vous le citez complètement de travers, ça craint vraiment...
Admirateur-du-XXIe a écrit :Ce type vous ressemble, fermez la parenthèse.
Désolé, je ne vois aucune ressemblance.

Et puis comment pouvez-vous dire que je lui ressemble alors que vous ne m'avez jamais vu ?
Admirateur-du-XXIe a écrit :Je prends cela comme un compliment.
Effectivement, ça pourrait passer pour un compliment. Le problème, c'est que chez vous, c'est un peu involontaire...
Admirateur-du-XXIe a écrit :L'ennui avec vos réponses hors-Histoire c'est qu'elles m'obligent à en faire aussi.
Oui, et alors ? D'ailleurs, vous n'êtes pas obligé.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Vous mentez très mal.
Mais non, je ne mens pas. Les milieux sérieux sur Internet, ça n'existe pas et c'est tant mieux d'ailleurs, car sérieux rime avec ennuyeux (voilà une belle rime riche pour le guignol).
Admirateur-du-XXIe a écrit :Où est le débat et l'intérêt d'une discussion si nous sommes d'accord ?
L'intérêt d'une discussion où l'on est d'accord est de compléter et d'enrichir les connaissances. C'est en fait beaucoup plus intéressant que les dialogues de sourds habituels sur les forums.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Question rhétorique encore.
Pourquoi voulez-vous faire d'une question à laquelle il est possible de répondre une question rhétorique ?
Admirateur-du-XXIe a écrit :Moi je vais citer la formule d'un véritable historien (Clausewitz)
Je ne sais pas où vous êtes allé chercher que Clausewitz était un "véritable historien", mais c'est tout à fait fantaisiste. "Théoricien de la guerre", "polémologue" (même si le terme n'existe pas vraiment), "témoin ou acteur de l'historie", d'accord. Mais historien, certainement pas.
Admirateur-du-XXIe a écrit :que me paraît tout à fait satisfaisante :
« Napoléon à la Bérézina sauva intégralement son honneur et acquit même une nouvelle gloire »
Ça vous satisfait parce que justement ce n'est pas du tout une opinion d'historien, mais le jugement de valeur d'un militaire sur un autre militaire, qui emploie un terme ("l'honneur") dont lui-même serait bien en peine de donner une définition compréhensible.
Jusqu'à présent, le seul livre dans lequel j'ai trouvé une définition un peu plus complète de ce qu'est l'honneur est le livre de l'anthropologue Julian Pitt-Rivers,
L'anthropologie de l'honneur. La mésaventure de Sichem. Mais malgré ça, ça reste un concept un peu obscur dont l'histoire reste à peu près entièrement à écrire.
Admirateur-du-XXIe a écrit :son honneur, et son armée, et sa tête !
Sauver son armée ? C'est plutôt raté. Plusieurs milliers de traînards ont été tués ou capturés à la Bérézina et parmi ceux qui ont traversé, il y en a encore pas mal qui vont y laisser leur peau, notamment aux abords de Vilnius où ils auraient dû être sauvés, mais où ils sont morts quand même.
Quant à sa tête, s'il fallait considérer qu'une bataille où le chef n'est pas tué ou capturé comme une victoire, alors Austerlitz est une victoire russe et autrichienne.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Mais enfin n'en demandons pas trop aux Prussiens !
Il serait peut-être plus juste de dire ici : "N'en demandons pas trop aux militaires ou aux théoriciens de la guerre". S'ils devaient commencer à se préoccuper de la vie des hommes qui font la guerre ou des dommages collatéraux, ils ne pourraient plus théoriser tranquillement sur le sujet.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Sauf que moi par contre j'ai quelques preuves de ce que j'avance : par exemple, le tzar envoie une lettre à Koutousov, lettre de remontrances pour avoir laissé échapper l'armée ennemie. Mais Mikhaïl est le sauveur de la mère Russie, aussi c'est Tchitchagov est destitué. Il écrira une récit anonyme où il rejettre la faute sur ses collègues (en fait, la faute leur imcombe à tous, mais sans le génie de Napoléon et la bravoure des pontonniers du général Eblé s'eut été sans suites). Je continue ? D'accord. Wilson, représentant de l'armée anglaise à l'Etat-major de Koutousov écrit à Londres que Koutousov a trahi.
Ça, ça démontre juste que la Berezina n'est pas une victoire russe. Mais Marie-Pierre Rey n'écrit pas autre chose.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Bref, le fait que des traînards qui n'ont pas voulu passer sur les ponts vides la nuits se soient piétinés n'est rien
Ben oui, des milliers de morts, ça compte pour rien. "C'était jamais que des traînards plus bons à rien. Ils ne méritaient plus de vivre." En fait, vous êtes comme Clausewitz [et Napoléon et Louis XIV], vous aimez la guerre, vous trouvez ça beau... Oserez-vous le reconnaître ? D'habitude, les napoléoniens n'osent pas trop l'avouer, mais vous, peut-être que vous oserez...
Moi, personnellement, j'aime pas. C'est sans doute pour ça que je ne suis pas un grand admirateur de Napoléon. Mais bon, tous les goûts sont dans la nature. Y a beaucoup de gens qui aiment le foot, j'aime pas non plus, mais bon, tant que ce n'est pas l'Italie qui gagne l'Euro, je ne vais pas les empêcher d'aimer le foot.
Admirateur-du-XXIe a écrit :à côtés du faits que les Russes ont perdu l'occasion de mettre eun terme à la carrière politique et militaire de l'Empereur, et peut-être même à sa vie...
Ça ferait combien de morts en moins si Napoléon s'était fait trucider à la Berezina ? Vraiment une sale victoire !
Admirateur-du-XXIe a écrit :Chacun ses goûts.
Chacun ses goûts, d'accord, mais il n'empêche, le mauvais goût reste le mauvais goût, même si chacun est libre d'avoir mauvais goût.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Si Napoléon n'était pas absolu, une référence en tout, comment pourriez-vous l'être ?
Vous prenez Napoléon pour Dieu ??? Quoique vous en pensiez, je suis capable de choses dont Napoléon était incapable (et vous aussi d'ailleurs).
Admirateur-du-XXIe a écrit :Absence de preuves n'est pas preuve d'absence.
Encore une belle démonstration que vous n'avez aucune connaissance des règles de la critique historique et que votre habitude de vous proclamer historien est une usurpation manifeste.
Admirateur-du-XXIe a écrit :En fait, c'est juste logique.
Qu'est-ce qui est logique ?
Admirateur-du-XXIe a écrit :Pourtant une fois l'abdication de Napoléon consommée les Prussiens n'annulèrent pas leur plan de prise de Paris
Ils ne l'ont peut-être pas annulé, mais ils n'ont pas eu à l'exécuter. La guerre était terminée même si en Vendée, on a continué à s'entre-tuer inutilement après Waterloo et qu'il y a eu quelques foyers de résistance pendant plusieurs semaines après le départ de Napoléon, comme le général Hugo à Thionville.
Admirateur-du-XXIe a écrit :avec une grosse aberration selon Napoléon.
C'est plus facile de voir les erreurs des autres que les siennes.
Admirateur-du-XXIe a écrit :...Pour les Anglais ! Et d'ailleurs c'est avéré ! Mais le gros Louis ne l'aurait pas envoyé à Sainte-Hélène s'il avait eu le choix.
Avoir le gros Napoléon hors des pattes devait arranger le gros Louis. En revanche, peut-être que le pas gros Charles (futur X) et sa clique d'ultras auraient été plus favorables à des mesures plus brutales...
Admirateur-du-XXIe a écrit :Les effets. La lettre, ce n'est que la forme.
Je vous l'ai déjà demandé, mais je crains que vous ne lisiez pas l'autre sujet : "Que savez-vous des lettres de cachet ?" Ça m'intéresse, surtout si c'est complètement faux...
Admirateur-du-XXIe a écrit :Ah bon ? Je connaissais ça pour avoir lu Michel Strogoff m'enfin ce n'est pas mieux.
Si vous connaissiez, pourquoi dites-vous "Ah bon ?" ? Je suppose que vous connaissiez le knout. En revanche, l'abolition de la peine de mort par la tsarine Elisabeth, ça m'étonnerait que vous en ayez déjà entendu parler.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Et les Prussiens
Les Prussiens étaient réputés pour les sanctions particulièrement sévères qu'ils appliquaient au sein de l'armée. Un soldat puni devait passer dans une allée formée par ses camarades qui le frappaient avec des baguettes. Sinon, en matière de peine de mort, je ne sais pas trop comment ça se pratiquait. Est-ce que Frédéric II, souverain éclairé, avait humanisé les peines ? Je n'en sais trop rien.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Autrichiens
En Autriche, il y a eu l'empereur Léopold II (le père de François II et le frère de Marie-Antoinette) qui avait aussi été grand-duc de Toscane où il avait aboli la peine de mort (à la différence de la tsarine Elisabeth qui avait aboli la peine de mort pour la durée de son règne, Léopold l'abolit définitivement), mais la brièveté de son règne en tant qu'empereur d'Autriche ne semble pas lui avoir permit de réaliser des réformes similaires en Autriche.
Admirateur-du-XXIe a écrit :Rien ne vous oblige à me répondre immédiatement
Ben voilà, je termine mes réponses au bout de 9 jours. Toutefois, les ayant faites par morceaux, je supposais que vous auriez l'occasion de lire ce à quoi j'avais déjà répondu. Ça ne semble toutefois pas être le cas puisque vous n'avez encore réagi à rien.
Admirateur-du-XXIe a écrit :voir même à me répondre, excepté que cela signifierai que vous abandonnez la lutte pour une vérité qui ne vous est plus chère.
Vous me semblez un peu vantard en vous imaginant que le fait de ne pas vous répondre serait un abandon d'une lutte difficile.