Ce n'est pas du tout un fait, mais une interprétation (à mon avis, inexacte). Un élément important qui met à mal une telle interprétation est la présence de l'Angleterre parmi les négociateurs majeurs de ce congrès. Or, en Angleterre, la monarchie de droit divin n'a jamais réussi à s'imposer. Dès le Moyen Age, des limites avaient été imposées au pouvoir royal par la Grande Charte de 1215. Ensuite, à deux reprises au 17e siècle, les tentatives des rois d'Angleterre pour étendre leurs pouvoirs s'étaient heurtées à l'opposition du Parlement et avaient provoqué une révolution et la chute des rois Charles Ier et Jacques II.La Bédoyère a écrit :Vous semblez oublier que le Congrès de Vienne n'avait qu'une seule raison d'être : rendre le pouvoir à ceux qui l'ont toujours considéré comme de droit divin...Alors pour tous ces monarques le général Buonaparte, comme ils l'appelaient ne pouvait rester au pouvoir. C'est donc bien l'Europe monarchiste qui veut plus la guerre pour chasser Napoléon. C'est un fait et comme tout fait, il est universel, il n'est donc pas un point de vue français.
Ils auraient peut-être eu plus de difficultés à le faire si Napoléon avait restauré le royaume de Pologne au lieu de tergiverser afin de ne pas mécontenter son grand ami Alexandre qu'il avait laissé annexer sans broncher la Finlande en 1809.La Bédoyère a écrit :Dans votre démonstration vous ommettez de rappelez qu'après la chute de l'Empire, les autocrates comme le tsar de Russie, l'empereur d'Autriche et le roi de Prusse vont à nouveau pouvoir se partager la Pologne.
Où aurais-je écrit une pareille sottise ? Ce n'est pas parce que j'essaie de démontrer, arguments à l'appui, que Napoléon n'était pas le grand pacifiste que certains prétendent que je prétendrais de mon côté que les vrais pacifistes étaient ses adversaires. Ce serait complètement absurde. A l'époque, il n'y avait pas vraiment de "pacifistes". Même Louis XV qui n'aimait pas la guerre et rendait après la victoire les territoires conquis aux vaincus n'a pas réussi à éviter la guerre et a subi une cuisante défaite.La Bédoyère a écrit :C'est étrange vous ne trouvez pas pour des nations, que vous nous présentez avides de paix ?....
Pour quelle raison m'attribuez-vous des pensées aussi sottes ? Ne pouvez-vous pas concevoir que le fait de ne pas trouver matière à admirer Napoléon n'entraîne pas nécessairement à admirer ses adversaires ?