On va en revenir au débat sur l'opportunité des cent jours mais je rejoins Pierre...Napoléon à Golfe Juan ne pouvait ignorer l'immensité de ce qui l'attendait et la pauvreté morale (à l'exception de La Bedoyère et de Drouot) de ses anciens compagnons d'armes...Le casting raté, c'est Napoléon...
La parole a été donnée à l'homme afin de masquer sa pensée et le regard afin de dissimuler ses paroles
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ne pouvait-il pas compter aussi sur des hommes comme les frères Lallemand ou bien Lefebvres-Desnouettes ???
je pense aussi qu'il aurait du faire plus confiance dans sa répartition des troupes à Gérard ou bien même à Vandamme qui auraient peut être mérité plus qu'un simple corps d'armée ...
je pense aussi qu'il aurait du faire plus confiance dans sa répartition des troupes à Gérard ou bien même à Vandamme qui auraient peut être mérité plus qu'un simple corps d'armée ...
Croire et Oser !
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effectivement il n'y a qu'à voir le peuple à Grenoble ou bien les "fédérés" à Paris avant et après Waterloo ...La Bédoyère a écrit :Sur l'opportunité des Cent Jours, nier qu'une partie non négligeable de la population désirait son retour me paraît difficile.
Surtout parmi les couches les plus modestes de la population pour lesquelles Napoléon était un héros.
Salutations
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Je ne suis pas absolument certain que la population aspirait au retour de Napoléon. Les auteurs qui ont étudié le retour de l'île d'Elbe (notamment Jean Tulard, dans les Vingt jours et Dominique de Villepin dans son livre sur les Cent-Jours) ont souligné le décalage qui existait entre les aspirations du peuple et ce que Napoléon était prêt à faire. Une des craintes apparues lors de la première Restauration était le rétablissement de la dîme, ce prèlevement opéré par l'Eglise catholique sous l'Ancien Régime d'un dixième des récoltes. Sur la route de Paris, Napoléon a donc été accueilli parfois par des cris violemment anticléricaux qui l'ont plus inquiété qu'autre chose. Et une fois arrivé à Paris, il est allé s'enfermer seul aux Tuileries, loin du peuple qui ne lui a pas vraiment fait un accueil triomphal lors de son entrée dans la capitale. Pour Dominique de Villepin, ce 20 mars marquait déjà la fin de l'état de grâce qui avait marqué "le vol de l'aigle".La Bédoyère a écrit :nier qu'une partie non négligeable de la population désirait son retour me paraît difficile.
Surtout parmi les couches les plus modestes de la population pour lesquelles Napoléon était un héros.
Les résultats du plébiscite sur les Actes additionnels furent les moins bons des différents plébiscites et lors de la cérémonie du Champ de mai, personne ne comprit pourquoi Napoléon avait choisi de revêtir un costume grotesque plutôt que de se présenter avec son uniforme habituel.
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Oui, lors du vol de l'Aigle, il y avait parmi les classes populaire une "ambiance" 1793...
Mais Napoléon redoutait les mouvements populaires.
Certains prétendent qu'il aurait du "jacobiniser" son pouvoir à son retour de l'île d'Elbe.
Toujours est-il que lors des Cent Jours, Carnot s'est rapproché de lui. Cela n'est pas un hasard.
Salutations
Mais Napoléon redoutait les mouvements populaires.
Certains prétendent qu'il aurait du "jacobiniser" son pouvoir à son retour de l'île d'Elbe.
Toujours est-il que lors des Cent Jours, Carnot s'est rapproché de lui. Cela n'est pas un hasard.
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justement, si Napoléon avait été cet être assoifé de sang et de pouvoir, après Waterloo il se serait appuyé sur le peuple et aurait laissé libre cour à la violence de celui-ci comme au bon vieux temps de la Terreur ...La Bédoyère a écrit :Oui, lors du vol de l'Aigle, il y avait parmi les classes populaire une "ambiance" 1793...
Mais Napoléon redoutait les mouvements populaires.
Certains prétendent qu'il aurait du "jacobiniser" son pouvoir à son retour de l'île d'Elbe.
Toujours est-il que lors des Cent Jours, Carnot s'est rapproché de lui. Cela n'est pas un hasard.
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c'est pour cela qu'il a supprimé les fédérations (regroupements de volontaires en arme comme en 1791) formées spontanément dans certaines villes.Mais Napoléon redoutait les mouvements populaires
Un historien s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
http://www.associationsuchet.com
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Et pour que le peuple se fasse plus vite un avis sur ce qui était ou n'était pas "traitre", Napoléon mettait la main à la pâte. Je pense ici à la Proclamation au peuple français datée du 1 er mars 1815, où l'Empereur se trouve un bouc émissaire en la personne du faussement dénommé "traitre" Augereau.le peuple aurait fait (à juste titre peut être) de tout ce qu'il considérait comme traitre ?
" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)
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en effet mais l'on peut aussi le voir (tout du moins l'entendre) avec le retour de chants révolutionnaires comme"la lanterne" qui en dit long sur ce qui se serait passé si Napoléon avait opté pour un "régime plus jacobin" ...Drouet cyril a écrit :Et pour que le peuple se fasse plus vite un avis sur ce qui était ou n'était pas "traitre", Napoléon mettait la main à la pâte. Je pense ici à la Proclamation au peuple français datée du 1 er mars 1815, où l'Empereur se trouve un bouc émissaire en la personne du faussement dénommé "traitre" Augereau.le peuple aurait fait (à juste titre peut être) de tout ce qu'il considérait comme traitre ?
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- Drouet cyril
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