
Dans le Journal de l'Empire du 1er Mars parait cette courte annonce nécrologique:
"Le général de division comte Reynier est mort hier, à Paris, d’une fluxion de poitrine. Fait prisonnier à la bataille de Leipsick, à la suite de la défection de l’armée saxonne, il avait été échangé, et il n’y a pas plus de dix jours qu’il étoit de retour dans ses foyers. À peine arrivé à Paris, il en repartit pour rejoindre S.M. ; il fut atteint à Guignes d’une maladie aiguë qui le força à revenir sur ses pas et qui l’a conduit au tombeau."
Jean-Louis-Ebenezel REYNIER, naquit à Lausanne le 14 janvier 1771.
Alors qu’il pensait se dédier à la carrière du génie civil, la Révolution française lui fit changer de destinée et lui ouvrit la carrière des armes.
En 1792 il commença comme adjoint à l’état major et l’année suivante il était adjudant général. Lors de la campagne de Hollande il passa à général de brigade.
Il partit pour l’Egypte où il resta jusqu’à la fin de la campagne.
Sous le Consulat Reynier connut la disgrâce pour, finalement, reprendre du service en 1805 avec l’armée d’Italie. Il s’empara de la ville de Naples qu’il gouverna jusqu’en 1809.
De retour en France il servit dans la Grande Armée lors des campagne de Wagram, de Russie, de Saxe et de France.
Il mourut à Paris le 27 février 1814.
Son nom est gravé sous l’Arc de Triomphe de l’Étoile