Un must pour qui cherche à mieux comprendre les arcanes de ce combat de titans aux rebondissements aussi divers qu'inattendus.

Je ne suis pas sûr que l'on puisse parler d'ennemis de la France car, avant le retour de l'île d'Elbe, aucune des nations concernées n'était en guerre avec la France et aucune n'envisageait de l'être. La France était d’ailleurs présente au Congrès de Vienne.Par la suite on saura les erreurs commis par les français, mais si on prend le contexte de l'époque l'empereur a fait des choix pour vaincre les ennemis de la France.
Il serait peut-être plus juste de dire qu'aucune des nations concernées n'envisageait de guerre avec la France dans l'immédiat. Mais de là à dire qu'aucune de ces nations n'était ennemie de la France et seulement ennemie de Napoléon, cela me paraît un peu faussé les choses. Vous auriez parfois tendance à faire du napoléocentrisme à l'envers.Rigoumont a écrit :Je ne suis pas sûr que l'on puisse parler d'ennemis de la France car, avant le retour de l'île d'Elbe, aucune des nations concernées n'était en guerre avec la France et aucune n'envisageait de l'être.
En fait, on peut se poser la même question que pour Nicolas Sarkozy : "A-t-il vraiment cru jusqu'au dernier moment qu'il pouvait encore gagner ?"citoyen a écrit :toutes les décisions prises par Napoléon depuis le début de la campagne de Belgique sont dans le seul but d'amener son armée à la victoire.
Rien ne vaut un ennemi commun pour mettre en sourdine les dissensions. C'est d'ailleurs la stratégie que Napoléon avait lui-même utilisée pour mettre un terme aux divisions de la France nées de la Révolution.Rigoumont a écrit :Il est quand même intéressant de constater qu'à peine Napoléon débarqué, toutes ces tensions ont (provisoirement sans doute) fait place à une belle homogénéité (on dit coalition, non?) résultant, dès le 13 mars sauf erreur, à la mise hors la loi de l'ex-empereur.
Il faut, je pense, nuancer. Wellington réagit lentement et, surtout, fait croire à Blucher qu'il a réagit plus vite.citoyen a écrit : pour moi la question ne se pose même pas, bien sur qu'il devait croire en la victoire sinon pourquoi il a choisit de passer à l'offensive en réussissant à prendre de vitesse les armées de Wellington et Blucher
Je ne crois pas qu'il avait cette option, seule une victoire militaire rapide pouvait rassoir son pouvoir. Une nouvelle invasion était beaucoup trop risquée.alors qu'il avait le choix de rester en France et attendre que les coalisés viennent envahir la Patrie.
Certainement. Récupérer son aura militaire afin de museler l'opposition intérieure bien présente en 1815.C'est sans doute marquer dans les bouquins les raisons qui a poussés Napoléon à vouloir attaquer en premier, mais du moment qu'il a prit la décision qui lui semblait la meilleur c'est pour bien obtenir quelque-chose.