Napoléon et le budget
Napoléon et le budget
Note de Napoléon. Fin mars 1815.
Budget 1814, en recette : au budget, 520.000.000 ; selon Gaudin, 560.000.000.
Budget de dépense : 827.000.000 ; selon Gaudin, huit cent vingt-sept millions.
Défaut : 267.000.000.
La recette de 560.000.000 se compose de 77.000.000 faits dans le premier trimestre, de 482.000.000 sur les recettes de l’année.
La dépense se compose de 152.000.000 faits dans le 1er trimestre et de 482.000.000 des recettes ; il reste 190.000.000 à payer sur l’arriéré.
Il ne porte pour le 1er trimestre que 77.000.000 et il accuse 152.000.000 de dépenses ; la différence de 75.000.000, où a-t-elle été prise ?
1815
Le budget est de 618.000.000 ; Gaudin le fait 640.000.000
La dépense est de 547.000.000 ; il y a donc en plus 72.000.000 lires.
Sur cette dépense (sic) de 618.000.000 on peut économiser 3.000.000 pour les princes, 3.000.000 pour les pairs, 2.000.000 (pour les députés) ; cela fait 8.000.000 de perte ; le fond dispose de 100.000.000.
Budget 1814, en recette : au budget, 520.000.000 ; selon Gaudin, 560.000.000.
Budget de dépense : 827.000.000 ; selon Gaudin, huit cent vingt-sept millions.
Défaut : 267.000.000.
La recette de 560.000.000 se compose de 77.000.000 faits dans le premier trimestre, de 482.000.000 sur les recettes de l’année.
La dépense se compose de 152.000.000 faits dans le 1er trimestre et de 482.000.000 des recettes ; il reste 190.000.000 à payer sur l’arriéré.
Il ne porte pour le 1er trimestre que 77.000.000 et il accuse 152.000.000 de dépenses ; la différence de 75.000.000, où a-t-elle été prise ?
1815
Le budget est de 618.000.000 ; Gaudin le fait 640.000.000
La dépense est de 547.000.000 ; il y a donc en plus 72.000.000 lires.
Sur cette dépense (sic) de 618.000.000 on peut économiser 3.000.000 pour les princes, 3.000.000 pour les pairs, 2.000.000 (pour les députés) ; cela fait 8.000.000 de perte ; le fond dispose de 100.000.000.
Le premier signe de l'ignorance, c'est présumer que l'on sait.
(Baltasar Gracián 1601-1646)
(Baltasar Gracián 1601-1646)
-
- Pro de l'orthographe
- Messages : 432
- Enregistré le : 28 avr. 2006 16:46
- Localisation : Belgique
Détail officiel des dépenses en travaux publics depuis l'avénement de Napoléon au trone impérial, présenté au Corps Législatif par M. le ministre de l'Intèrieur.
Palais Impériaux et batiments de la couronne 62 000 000
Fortifications 144 000 000
Ports maritimes 117 000 000
Grandes routes, chausées 277 000 000
Ponts à Paris et départements 31 000 000
Canaux, navigations et dessèchements 123 000 000
Travaux de Paris 102 000 000
Edifices publics des départements et grandes villes 149 000 000
Total : 1 005 000 000
Palais Impériaux et batiments de la couronne 62 000 000
Fortifications 144 000 000
Ports maritimes 117 000 000
Grandes routes, chausées 277 000 000
Ponts à Paris et départements 31 000 000
Canaux, navigations et dessèchements 123 000 000
Travaux de Paris 102 000 000
Edifices publics des départements et grandes villes 149 000 000
Total : 1 005 000 000
- Frédéric Staps
- Réfractaire impénitent
- Messages : 5024
- Enregistré le : 26 avr. 2006 12:17
Lesquelles ?Joséphine a écrit :Quand même, il y a eu de bien belles et grandes constructions!
Les travaux du palais du roi de Rome n'ont jamais dépassés le stade quelques aménagements des bords de Seine (et encore, je suis généreux).
Dans le même ordre d'idée ou presque : l'Arc de Triomphe de l'Étoile n'était pas terminé à la chute de l'Empire.
- Frédéric Staps
- Réfractaire impénitent
- Messages : 5024
- Enregistré le : 26 avr. 2006 12:17
Voici ce qu'écrit Jean-Claude Bonnet dans un article intitulé "Et Napoléon inventa l'Etat culturel", paru dans L'Histoire ce mois-ci (n° 319) :ThiNap a écrit :Lesquelles ?
Soucieux de contribuer à son tour aux embellissements de la capitale, il fait aménager des fontaines, des marchés, des avenues, des ponts (d'Austerlitz, des Arts, d'Iéna). [...]
Dans le domaine de l'architecture, on lui doit principalement la claire symétrie des Champs-Elysées, de la place de la Concorde et de la rue de Rivoli.