Cipriani et les allez et retour Naples - l'Ile d'Elbe
Cipriani et les allez et retour Naples - l'Ile d'Elbe
Salut à tous,
Cipriani a fait de nombreux voyage entre l’Ile d’Elbe et Naples, sont contacte ‘’Napolitain’’ était Salicetti –qui était en fait Français et très lié à Briot, Cipriani de même-
Le retour de Napoléon semble avoir été préparé –ou plus exactement souhaité- par des personnages autres fois antagonistes Italiens –Napolitains en particulier- mais aussi par les ‘’Français de Briot’’.
La Carbonaria Italienne, après avoir ‘’fricoter’’ avec les Autrichiens retourna dans le camps des Français ; la Calderaria qui était pro-muratiste semble s’être rapproché des Carbonari via les Charbonniers du Franc-comtois Briot qui organisa l’ébauche d’un mouvement bonapartiste et républicain dés le début1815, en relation semble t’il avec Marconis de Nègre et Larrey –ceux du ‘’clan des Egyptiens’’-
Il est à noter que les Carbonari sont aux Calderari, ce que l’Opus Dei est au Jésuite… - no comment-
Je n’ai, à ce jour, trouvé aucun document attestant ces évènements, qui par ailleurs sont incontestable quant aux actions qui suivirent -surtout les complots et révoltes post Cent Jours, notamment celle de 1821- L’interconnections entre ces divers Sociétés est attesté par certain écrits où son mentionné comme ‘’visiteurs connus’’, des membres de la Charbonnerie de Briot ; ces derniers étant membre le société d’Assurance la Phénix, qui était la couverture des Charbonniers de Briot –ce qui implique l’interconnections des deux autres ‘’Sociétés’’-
Je recherche toutes information sur Salicetti et surtout sur Cipriani dans l’épisode de l’Ile d’Elbe.
Eric.
Cipriani a fait de nombreux voyage entre l’Ile d’Elbe et Naples, sont contacte ‘’Napolitain’’ était Salicetti –qui était en fait Français et très lié à Briot, Cipriani de même-
Le retour de Napoléon semble avoir été préparé –ou plus exactement souhaité- par des personnages autres fois antagonistes Italiens –Napolitains en particulier- mais aussi par les ‘’Français de Briot’’.
La Carbonaria Italienne, après avoir ‘’fricoter’’ avec les Autrichiens retourna dans le camps des Français ; la Calderaria qui était pro-muratiste semble s’être rapproché des Carbonari via les Charbonniers du Franc-comtois Briot qui organisa l’ébauche d’un mouvement bonapartiste et républicain dés le début1815, en relation semble t’il avec Marconis de Nègre et Larrey –ceux du ‘’clan des Egyptiens’’-
Il est à noter que les Carbonari sont aux Calderari, ce que l’Opus Dei est au Jésuite… - no comment-
Je n’ai, à ce jour, trouvé aucun document attestant ces évènements, qui par ailleurs sont incontestable quant aux actions qui suivirent -surtout les complots et révoltes post Cent Jours, notamment celle de 1821- L’interconnections entre ces divers Sociétés est attesté par certain écrits où son mentionné comme ‘’visiteurs connus’’, des membres de la Charbonnerie de Briot ; ces derniers étant membre le société d’Assurance la Phénix, qui était la couverture des Charbonniers de Briot –ce qui implique l’interconnections des deux autres ‘’Sociétés’’-
Je recherche toutes information sur Salicetti et surtout sur Cipriani dans l’épisode de l’Ile d’Elbe.
Eric.
- CC
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Bigre! C'est bien compliqué pour moi qui ne connais pas toutes ces sociétés.
Je retiens que le retour de Napoléon était soutenu par certaines d'entre elles et que Cipriani et Salicetti étaient impliqués dans cette préparation.
Quel était donc le rôle de ce Cipriani?
A l'Elbe?
Mais aussi à Sainte-Hélène?
Qui l'a tué? (s'il a bien été victime d'un meurtre)
Et pourquoi?

Je retiens que le retour de Napoléon était soutenu par certaines d'entre elles et que Cipriani et Salicetti étaient impliqués dans cette préparation.
Quel était donc le rôle de ce Cipriani?
A l'Elbe?
Mais aussi à Sainte-Hélène?
Qui l'a tué? (s'il a bien été victime d'un meurtre)
Et pourquoi?
- Bill Doveton
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- Frédéric Staps
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Pour en revenir aux Chaudronniers, les ‘’Maîtres Fondeurs’’ se seraient revendiqué d’anciennes coutumes, et du mythe de Ptah … ce qui me fait rebondir sur les anciens d’Egypte.
Le rapprochement avec Marconis de Nègre et Larrey et l’Ordre de Memphis –Maçonnerie Egyptienne fondé officiellement à Montauban en 1815, après les Cent Jours par des bonapartistes- semble une suite logique.
Apres les Cent Jours, la ‘’mode’’ fut aux sociétés secrètes, et naquirent des groupes plus ou moins viables, mais tous interconnectés –pour leurs membres de longues date-
L’origine de ce mode opératoire semble prendre racine dans l’Ile d’Elbe, mais aussi à Naples ; de plus, les Loges militaires de la Grande Armée furent très impliquées dans la résistance aux Restauration ; ces Loges dite Française -ou du rite des Français- s’opposaient aux ‘’Ecossais’’ de de Grasse Tilly ; ce dernier ayant pris contrôle du GODF en 1815 –après Waterloo et l’éviction de Cambacérès-
La clef se trouve entre l’Ile d’Elbe et Naples…
… suis preneur de n’importe quel détail, même insignifiant.
Eric.
Le rapprochement avec Marconis de Nègre et Larrey et l’Ordre de Memphis –Maçonnerie Egyptienne fondé officiellement à Montauban en 1815, après les Cent Jours par des bonapartistes- semble une suite logique.
Apres les Cent Jours, la ‘’mode’’ fut aux sociétés secrètes, et naquirent des groupes plus ou moins viables, mais tous interconnectés –pour leurs membres de longues date-
L’origine de ce mode opératoire semble prendre racine dans l’Ile d’Elbe, mais aussi à Naples ; de plus, les Loges militaires de la Grande Armée furent très impliquées dans la résistance aux Restauration ; ces Loges dite Française -ou du rite des Français- s’opposaient aux ‘’Ecossais’’ de de Grasse Tilly ; ce dernier ayant pris contrôle du GODF en 1815 –après Waterloo et l’éviction de Cambacérès-
La clef se trouve entre l’Ile d’Elbe et Naples…
… suis preneur de n’importe quel détail, même insignifiant.
Eric.
- Fabrice Hemery
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Franceschi Cipriani ( ? – 1818) Maître d’hôtel.
Plus connu dans la petit histoire sous le nom de Cipriani, il etait entré au service des Bonaparte dès l’enfance quand orphelin il accomplissait de petits travaux pour Madame Letizia, tandis que Lucien lui apprenait à lire. On le retrouve ensuite intendant de Saliceti, protecteur du jeune officier Bonaparte, et mêlé à Naples à une officine de renseignements dont la victime est un officier britannique chargée de la défense de Capri, Hudson Lowe… Pendant un temps, Cipriani est à la tête d’une petite négoce de cabotage en méditerrané, puis il prend, en 1814, le chemin de l’île d’Elbe, où il sert en qualité d’intendant. Pendant les Cents-Jours, il est maître d’hôtel aux Tuileries et on lui attribue encore quelques missions assez secrètes en Italie, chez Murat peut-être, et au congrès de Vienne. Embarqué sur le Bellérophon puis sur le Northumberland, il va partager l’exil de son maître tandis que son fils et sa fille prennent du service à Rome chez le Cardinal Fesch et chez Madame Mère.
A Longwood, il est chargé du ravitaillement, mais c’est peu quand on a dans le sang, selon le mot de Montholon, « toutes les qualités nécessaires à un ministre de la Police ». Alors il adjoindra l’espionnage à l’intendance au grand déplaisir de la Maison, « Sa Majesté nous donnerait tous pour Cipriani », fulmine souvent Gourgaud. Il est vrai, que secret mais vantard d’après boire, insolent et fureteur, il sait faire parler et ne rentre jamais de Jamestown sans une récolte de nouvelles. Fut-il tenté de servir deux maîtres ? Une lettre de Londres de 1817, encourageait Hudson Lowe à lui manifester sa satisfaction, « pour lui montrer que sa bonne conduite n’est pas restée inaperçu et l’encourager à se conduire convenablement ».
Sa fin est aussi mystérieuse que son existence. En février 1818, il s’effondra en proie à de violents douleurs abdominales, et les trois médecins appelés en consultation discutaient encore d son cas qu’il était au râle de la mort. Il fut enterré au cimetière de Plantation House sous un monument qui avait coûté à Napoléon 1391 francs, une somme considérable. Comme pour ajouter à l’énigme que pose cette existence, le tombeau a disparu et il ne reste donc rien du personnage si ce n’est une lettre du Grand Maréchal Bertrand au Cardinal Fesch faisant parvenir le pécule du mort, 8287 francs : « l’Empereur attend qu’il connaisse la fortune que laisse Cipriani qui parait avoir des fonds considérables placés à Gênes pour assurer un sort à ses deux enfants ».
Gilbert Martineau
Dictionnaire Napoléon
Plus connu dans la petit histoire sous le nom de Cipriani, il etait entré au service des Bonaparte dès l’enfance quand orphelin il accomplissait de petits travaux pour Madame Letizia, tandis que Lucien lui apprenait à lire. On le retrouve ensuite intendant de Saliceti, protecteur du jeune officier Bonaparte, et mêlé à Naples à une officine de renseignements dont la victime est un officier britannique chargée de la défense de Capri, Hudson Lowe… Pendant un temps, Cipriani est à la tête d’une petite négoce de cabotage en méditerrané, puis il prend, en 1814, le chemin de l’île d’Elbe, où il sert en qualité d’intendant. Pendant les Cents-Jours, il est maître d’hôtel aux Tuileries et on lui attribue encore quelques missions assez secrètes en Italie, chez Murat peut-être, et au congrès de Vienne. Embarqué sur le Bellérophon puis sur le Northumberland, il va partager l’exil de son maître tandis que son fils et sa fille prennent du service à Rome chez le Cardinal Fesch et chez Madame Mère.
A Longwood, il est chargé du ravitaillement, mais c’est peu quand on a dans le sang, selon le mot de Montholon, « toutes les qualités nécessaires à un ministre de la Police ». Alors il adjoindra l’espionnage à l’intendance au grand déplaisir de la Maison, « Sa Majesté nous donnerait tous pour Cipriani », fulmine souvent Gourgaud. Il est vrai, que secret mais vantard d’après boire, insolent et fureteur, il sait faire parler et ne rentre jamais de Jamestown sans une récolte de nouvelles. Fut-il tenté de servir deux maîtres ? Une lettre de Londres de 1817, encourageait Hudson Lowe à lui manifester sa satisfaction, « pour lui montrer que sa bonne conduite n’est pas restée inaperçu et l’encourager à se conduire convenablement ».
Sa fin est aussi mystérieuse que son existence. En février 1818, il s’effondra en proie à de violents douleurs abdominales, et les trois médecins appelés en consultation discutaient encore d son cas qu’il était au râle de la mort. Il fut enterré au cimetière de Plantation House sous un monument qui avait coûté à Napoléon 1391 francs, une somme considérable. Comme pour ajouter à l’énigme que pose cette existence, le tombeau a disparu et il ne reste donc rien du personnage si ce n’est une lettre du Grand Maréchal Bertrand au Cardinal Fesch faisant parvenir le pécule du mort, 8287 francs : « l’Empereur attend qu’il connaisse la fortune que laisse Cipriani qui parait avoir des fonds considérables placés à Gênes pour assurer un sort à ses deux enfants ».
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- Bill Doveton
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- CC
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Déjà ils ne sont pas des millions à Sainte-Hélène.
Puis il a quand même eu une sépulture hors de la moyenne, non? Napoléon avait déboursé une grosse somme pour sa tombe. Donc elle devait être "différente" de la moyenne.
Le point qui m'intrigue quand même, c'est pourquoi en 1840, personne ne parle d'aller sur sa tombe? Après tout il n'y a pas si longtemps à ce moment-là.

Puis il a quand même eu une sépulture hors de la moyenne, non? Napoléon avait déboursé une grosse somme pour sa tombe. Donc elle devait être "différente" de la moyenne.
Le point qui m'intrigue quand même, c'est pourquoi en 1840, personne ne parle d'aller sur sa tombe? Après tout il n'y a pas si longtemps à ce moment-là.

Bonjour,CC a écrit :Puis il a quand même eu une sépulture hors de la moyenne, non? Napoléon avait déboursé une grosse somme pour sa tombe. Donc elle devait être "différente" de la moyenne.
est on sûr que la grosse somme déboursé par Napoléon ait bien servi à la tombe de Cipriani ?
L'argent n'aurait-il pas été tout simplement "détourné" ?
Y a-t-il un témoignage venant de Sainte-Helene pour nous décrire cette tombe ou les obsèques de Cipriani ?
amicalement
Dalmatie ""hello everybody

- CC
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J'ai lu (où?) la somme exacte qui en fait ne me disait rien - sauf que l'auteur ajoutait que c'était une somme importante.
J'ai lu cette explication plus d'une fois mais n'en ai jamais noté la source au moment de la lecture. Alors pour la retrouver, là...

Il ne me semble pas avoir lu une description de la tombe de Cipriani.
Soit personne ne s'est préoccupé de savoir si la somme versée avait effectivement été effectée à cela, soit le détail a été jugé inutile par les témoins - soit j'ai oublié avoir lu cette description.

Faudra que je me penche sur la question (cette fois je note
