Certes, mais la postérité a aussi apparemment son mot à dire sur la question succès ou échec
La vie de Napoléon suscite des livres, hagiographiques ou critiques, des revues, des documentaires, des conférences, des expositions, des articles de presse, des films lesquels s’adressent autant au grand public qu’à des spécialistes. Et particulièrement en cette année 2021, année du bicentenaire de sa mort
Est-ce que cela relève de l’intérêt purement historique ? Ainsi pourquoi un Jospin ou un Villemin hommes politiques mais pas vraiment historiens de l’Empire ont-ils soudainement manifesté un intérêt pour l’Empereur éprouvant alors, par le livre, le besoin de mêler leur destin à celui de Napoléon ? Ne serait- ce pas que l’indubitable figure historique qu’est Napoléon exprime aussi une image du héros, ce type idéal de la vie humaine ?
C'est qu'il apparaît bien que le mythe du héros nous le portons en nous d’une manière inconsciente ou subliminale ( Joseph Campbell). Dans l’imagination inconsciente. le héros est une image mythologique qui jaillit de la psyché et par le biais de laquelle le conscient est mis en contact avec l’inconscient . Ce motif du héros que Jung a appelé « personnalité Mana » exerce sur la conscience une grande fascination avec parfois la tentation de s’y identifier. Cependant la forme sous laquelle se manifeste l’ « héroïsme » dépend de l’époque , de l’environnement où la vie du héros se déroule.
Selon Pouchkine le destin assigne à certains rares élus une mission qu’ils doivent réaliser et ainsi emplir le monde de force créatrice, tel Napoléon " Cet homme merveilleux, envoyé de la Providence, Instrument fatal d’un ordre mystérieux, Ce cavalier devant qui s’inclinaient les rois".
Tous les mythes racontent combien est nécessaire une aptitude extraordinaire pour que le héros puissent affronter et surmonter les dangers, les obstacles du monde et pour que s’accomplisse l’œuvre du destin avant la disparition du héros.
Alors " Le parcours de Napoléon: succès ou échec?" .....
Quant à la guerre je pense en particulier à l ’art qui s’est souvent attaché à rendre beaux

les combats esthétisant ainsi la guerre, ce qui soulève la question de l’objectivité des peintres dont nous admirons les oeuvres....Ces peintres de batailles ne seraient-ils pas plutôt " les reporters des mille et un épisodes de la campagne, les chroniqueurs de la tuerie plutôt que ses historiens ".....

"Mes vers fuiraient doux et frais/Vers votre jardin si beau/Si mes vers avaient des ailes/Des ailes comme l'oiseau"