
Après la dernière déroute de la grande armée espagnole à Ocañas, le roi Joseph désireux de faire valoir l’importance de cette victoire face à Napoléon et, par la même occasion, démontrer l’efficacité de son règne en Espagne, se laisse convaincre par le maréchal Soult d’entreprendre l’invasion de l’Andalousie et ainsi compléter la domination française sur toute la Péninsule. Joseph ordonne donc la conquête, qu'il croit facile, et Soult est désigné pour cette intervention.
Suivant ses propres plans, Soult désigne, alors, les 55.000 hommes qui composent troupes du 1er, du 4ème et du 5ème corps de l’Armée françaises, qui, sous les ordres des maréchaux Victor, Sebastiani et Morthier (Mortier ?) prendront le chemin de la Sierra Morena. Le passage du défilé de Despeñaperros se fait sans rencontrer trop de résistance et, le 20 janvier 1810, les troupes arrivent à la Carolina où elles se diviseront.
Le Maréchal Sebastiani avec ses hommes prend le chemin de Jaén et y entre le 23, et, le même jour, le maréchal Victor et ses soldats entrent à Cordoue.
Sebastiani continue vers Grenade entrant dans la ville le 28, et, ce sera le 5 février et après de sanglants combats qu’il entrera dans Malaga.
Pendant ce temps, Victor continue son avance et c’est le 1er février qu’il obtient la reddition de Séville.
L’Andalousie est conquise, sauf la ville de Cadix qui ne sera jamais prise.
(à suivre)