
Le 28 mars 1809 eut lieu dans la localité de Medellín, une des plus sanglantes batailles connues jusqu’alors, pendant laquelle les espagnols souffrirent un des pires revers de cette guerre d’Espagne. C’est en ces lieux que les restes de l’Armée d’Extremadura, déjà vaincue à la Bataille de Burgos se fera, à nouveau surprendre.
Le 29 janvier, le général Cuesta avait réussi à chasser une garnison française d’Almaraz, et, en représailles, Napoléon avait envoyé le maréchal Victor.
En principe la bataille se présentait à égalité de forces, 17.000 contre plus ou moins le même nombre d'hommes du côté de l’adversaire, cependant, une courageuse incursion de la cavalerie française commandée par Latourg réduisit à néant le flanc droit espagnol laissant toute son armée exposée. Dans la débandade qui suivit, les Français chassèrent sans pitié les soldats espagnols qui eurent à subir de très lourdes pertes s’élevant à quelques 10.000 hommes.